mardi 1 mai 2012

Carnet de bord de Fabian – Rurenabaque (17/01/12)

C'est après un long trajet agité sur une « route de la mort » bis, en bus cette fois-ci, que nous voyons le soleil se lever sur un paysage rappelant les films sur la guérilla ou les escapades d'Indiana Jones.

La route de la mort bis, mais en bus cette fois... 
Notre arrivée à Rurenabaque : la route en valait la peine, pas de doute !
A la sortie du bus, en dehors des courants d'air, une chaleur humide, malgré l'heure matinale, nous envahit. On cherche un café, accompagné de deux filles argentines avec qui nous avions familiarisé lors des nombreuses haltes du bus. On en trouve un dans une hutte dont des moustiquaires faisaient office de fenêtre. Un perruche, la mascotte du café, vient se poser sur mes épaules cherchant à manger la graine de ma tresse. Fièrement, la tenancière nous présente l'autre mascotte du café : un petit serpent super vénéneux dans un bocal...






Pas de doute, nous sommes maintenant loin des climats tempérés que nous avons connus jusqu'à présent.






Rurenabaque est une assez petite ville en bordure d'une rivière sur laquelle les gens se déplacent en pirogues à moteur. Nous trouvons une auberge au bord de celle-ci.
La rivière au bord de notre auberge à Rurenabaque.

Alors que je rêvasse en regardant ce paysage si étrange, un homme passe avec un petit singe sur sa tête. On ne peut s'empêcher de fondre face à cette petite créature qui, comme une peluche animée, nous regardait avec ses grands yeux, à peine effrayé. La bête ne semblait pas sevrée, à peine je le prends dans mes bras que le petit singe grimpe sur ma tête. Mes cheveux ébouriffés devaient lui rappeler les poils de sa mère !

Nous demandons à l'homme ce qu'il compte faire de ce petit animal sans défense. Il nous dit qu'il va tenter de le vendre. Un braconnier... Je suis un peu triste d'imaginer le pauvre animal finir dans un cirque, un zoo ou comme animal de compagnie à une famille fortunée.
Bel oiseau pris envol par Fab.

Nous en voulons plus, nous voulons voir tous ces animaux dans leur habitat naturel. Un grand nombre d'agences propose des tours, soit dans la jungle pour admirer la flore et les grands arbres, soit dans la Pampa, jouissant du même climat mais arborant une végétation plus basse, idéale pour observer les animaux.

On négocie sévèrement le prix de l'expédition avec en prime notre billet de bus pour repartir vers La Paz. S'en suivirent trois jours particulièrement fort en émotion, dans un univers où la nature et ses animaux ont encore tous leurs droits.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire