jeudi 19 avril 2012

Carnet de bord de Fabian – La Paz, Sorata, la route de la mort et Coroico (09/01/12 – 16/01/12)

Le lendemain, le nus nous amène à La Paz où on retrouve, sous une pluie torrentielle, nos amis colombiens qui n'avaient pas pris la même compagnie de bus que nous. Ils sont maintenant accompagnés de Sophie, une Française qui, après avoir passé plusieurs mois dans un orphelinat au Pérou comme bénévole, a décidé de voir un peu du pays.

Nous sommes bien tous d'accord sur le fait que nous ne voulons pas nous éterniser à La Paz, les capitales d'Amérique du Sud se ressemblant tellement.

On trace alors notre route jusqu'à Sorata dès le lendemain, afin de retrouver un peu de verdure. On n'est pas déçu, on trouve la Casa Reggae, une auberge pour mochileros où on profite de la sérénité et du soleil pour se reposer et faire de l'artisanat.

A la Casa Raggea dans le petit village de Sorata.
On profite également d'un petit rio avant de repartir le lendemain jusque La Paz.

Une petite rivière coulant dans le bas du village de Sorata.
A La Paz, nous tombons sur un hôtel backpackers sympa, proposant un ensemble d'activités pour les touristes. On décide avec Sophie la Française de louer des vélos pour faire « la route de la mort ». 3500 mètres de dénivelé sur une route anciennement réputée pour être la plus dangereuse au monde. Il s'agissait surtout de la route à prendre pour rejoindre Coroico, la porte de la jungle... L'idée de faire le trajet en vélo avait en même temps un côté fun et rassurant (plus sûr en vélo qu'en bus !).

Oh yeah, la route de la mort en vélo !

C'est beau, on voit qu'on approche de la jungle.
Il est vrai que sur cette route, on voyait mal un bus croiser un camion.

Ceci n'est pas une pub.
Nous étions une meute de vélos « high tech », tous habillés des mêmes habits de la société de tourisme « El Solario » pour « nous reconnaître ». On avait l'air con, mais qu'est-ce que j'ai eu bon toute allure dans ce paysage grandiose ! Parfois, le précipice faisait plusieurs centaines de mètres de profondeur. Au fur et à mesure qu'on descendait, le temps se réchauffait et la végétation devenait de plus en plus tropicale.

La route de la mort
En fin de journée, on arrive dans un petit bled à proximité de Coroico. On récupère nos gros sacs dans la camionnette, laissant les autres touristes retourner à La Paz, tandis que nous cherchons un collectivo pour aller jusqu'à la ville. Cheveux dans le vent, à l'arrière d'un pick-up qui nous prend pour une croûte de pain, j'essaye de m'imaginer à quoi ressemble « la selva », la jungle que j'ai envie de voir depuis l'Equateur.

Sophie, qui était malade depuis la nouvelle année, a de plus en plus mal aux poumons, et la longue balade à vélo n'a pas arrangé les choses. Sophie, le soir, n'était vraiment pas bien. Marie l'accompagne à l'hôpital où on obtient un rendez-vous pour le lendemain matin.

La petite ville de Coroico
L'hôpital où nous nous rendons le lendemain ressemblait plus à une école maternelle qu'à un lieu de soin. Tout le personnel vient voir « la » malade de l'hôpital. Le diagnostic est posé : pneumonie, elle doit rester hospitalisée une semaine.

Malgré que l'hôpital me semblait bien plus hygiénique que celui que j'avais pu voir au Pérou, il a fallut aller chercher nous-mêmes de l'Ibuprofen en ville, parce que l'hôpital n'en avait pas. Je me demande comment font les gens seuls dans un cas pareil...

Un peu ennuyés de laisser Sophie seule dans un hôpital en Bolivie, mais néanmoins rassurés par la prise en charge de l'hôpital et la gentillesse du personnel, nous décidons de prendre le bus pour Rurenabaque, après avoir pris le soin d'acheter à Sophie un stock d'eau, de cacao, de biscuits, de chips, de magazines et de PQ,

On apprendra par la suite que Sophie est sortie de l'hôpital une semaine plus tard, en pleine forme !

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