samedi 12 novembre 2011

Carnet de bord de Fabian - Montañita le retour !

A un peu plus d'une heure de lá, on les retrouve, tous à leur poste dans une des rues des artisans, grands sourires aux lèvres, visiblement contents de la surprise de notre retour. Une "ambrassio" et c'est comme si on ne s'était jamais quittes. Le soir-même, apres avoir vendu un peu (premiere vente pour Marie qui a aide Wayki a tresser deux colliers), un grand feu de joie bercé par les vagues nous inspire à mettre du sable et du sel sur le bois de nos instruments pour jouer pour les etoiles, la mer, et les amis jusqu'au bout de la nuit.

Les retrouvailles avec Wayki et les autres artisans
Alors qu'on pensait se mettre en route pour Cuenca... un mal de dos fulgurant cloue Marie sur sa paillasse toute la journee. Sans doute un faux mouvement avec le sac a dos.

L'interieur de la cabane de Wayki
J'en profite pour aller dans la mer avec une petite planche de bodysurf pour gosses, qui detonnait dans la cabane de Wayki. Les grandes vagues m'engloutissent, me portent et me transportent. Je remarque que je peux faire plusieurs metres a toute allure quand j'arrive, comme les surfeurs, a me placer au-dessus des grandes vagues. A cet endroit, les grandes vagues se rabattent comme une bouche geante en faisant un bruit de monstre marin. L'euphorie marine me prit toute la journee. En fin d'apres-midi, alors que Marie gisait toujours dans la cabane, et que le soleil commençait a se coucher, je pataugeais tranquillement dans l'eau en attendant une grosse vague, quand un surfeur me dit quelques mots en espagnol que je ne comprends pas. Je lui dis que tout va bien, quand je me rends compte que je n'ai plus pied. La maree m'avait emmene plus loin sur la plage, et a cet endroit, les vagues ne me poussaient pas autant sur la côte. Je prends une grande respiration, et prends garde de ne pas paniquer, avant de commencer a brasser vers la plage. L'arriere des vagues me tiraient vers le large, me faisant perdre a chaque fois plusieurs metres. Je nage, je nage, calmement, en ayant une petite apprehension, quand je revois le surfeur a qui je fais un signe. Il m'invite a m'agriper a son pied, et avec sa planche beaucoup plus "aquadynamique", il me ramene sur la plage en me parlant en espagnol de courants et de requins... C'est avec les jambes flageollantes que je le remercie au moins dix fois, une fois arrive sur le sable. C'est la dernier fois que j'ai mis un orteil dans la mer d'Equateur.

On reste encore deux jours a Montañita, le temps que Marie se retappe, avant de prendre un bus pour Baños. Notre depart ayant, encore une fois, ete retarde, on oublie la visite de Cuenca. On dit a peine aurevoir a Wayki, sachant qu'il a un business a faire a Lima, et qu'on le reverra sans doute dans son Pérou natal.
Wayki fait une tresse dans les cheveux de Fab en attendant les clients

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire