vendredi 2 décembre 2011

Carnet de bord de Fabian - El Chaco, Chincha, La Huacachina

On part de Lima avec David et Wayki, sans trop savoir où on va, pour finalement arriver à El Chaco, une petite ville à la plage dans la baie de Paracas. Un endroit idéal pour vendre un peu d'artisanat, si les touristes étaient au rendez-vous, ce qui n'était pas vraiment le cas...

El Chaco
On passe des heures et des heures à travailler le fil et l'argent, et le reste du temps à vendre (ou plutôt à essayer de vendre).

Nos petites productions artisanales, sur la gauche de la photo,  qu'on essaye de vendre 

Wayki est d'une humeur triste, on devait lui envoyer de l'argent de France qui tarde à arriver. Il est assez stressé. Il faut dire qu'il a acheté pour 3000$ de vêtements de bain à vendre à Montañita, il en parle comme étant tout son capital. Il doit passer la marchandise à la frontière. Alors, soit ça passera comme ça, incognito dans les cales du bus, soit la douane contrôle. Dans ce cas, officiellement il doit payer un dixième de la valeur de la marchandise, officieusement il y a sans doute moyen de "s'arranger" pour moins que ça...

Wayki est également fâché sur David à qui on doit payer la bouffe, et même l'hôtel. David, venant de Colombie, ne vit que de ses ventes journalières d'artisanat. Wayki en a marre de l'avoir à sa charge, il trouve qu'il devrait se prendre en mains, et nous voilà repartis avec Wayki, mais sans David. On prend le bus pour Chincha, une ville grisâtre où on vend à même le trottoir. Nous réalisons nos premières ventes.

La Huacachina vue du sommet d'une dune
La crête d'une dune
On repart ensuite direction La Huacachina, une oasis perdue dans un désert de sable. Nous trouvons une auberge très bon-marché avec uniquement des artisans. Partout, les murs gardent les souvenirs des voyageurs passés par là, de multiples peintures, sculptures et montages artistiques ornent l'auberge. Celle-ci n'était pas cher entre autre par le fait qu'il n'y avait pas de lits, chacun dormait sur un matelas gonflable ou sur une paillasse à même le sol. Les ouvertures des chambres communes étaient fermées par de simples rideaux faits de bâches ou de couvertures. Nous serions bien restés plus longtemps, mais Wayki a vraiment besoin de vendre pour avoir de l'argent, et il y a très peu de touristes pour beaucoup d'artisans dans la petite oasis.
La fenêtre de notre chambre dans l'auberge d'artisans
La cour intérieure de l'auberge d'artisans

3 commentaires:

  1. Alors vous avez osez le sandboard à Huacachina?

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  2. C'est pas qu'on n'a pas osé, c'est qu'on est vite parti et qu'on n'a pas eu le temps. Tu l'avais fait toi? Bizzz

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  3. Ouais on a loué des "planches", c'etait bien sympa! Meme Del s'y est mise ! Il faut quand meme aimer manger du sable! Au fait, j'attends toujours une video de vos performances musicales!
    Ciao !

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