Nous traversons un énorme désert de pierres dont les montagnes sont riches de minerais, une des sources de richesse du Pérou. Le paysage est comme irréel, invivable, et pourtant si beau.
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Le désert aride aux alentours de Nazca |
Au fur et à mesure qu'on avance, un peu de végétation ose affronter le soleil. Au départ, il n'y a que quelques cactus, jusqu'à ce qu'une fine couche verdâtre de mousse sèche vienne prendre le dessus sur les couleurs de la roche.
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Cactus perdus dans le désert |
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La verdure fait tout doucement son apparition |
Nous croisons alors quelques animaux sauvages, de petits lamas assez peu farouches.
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Premiers lamas sauvages rencontrés |
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Un alpaga, comme nous perdu dans le paysage |
Notre premier arrêt, qui s'avèrera plus long que prévu, est à Puquio, une petite ville de basse montagne.Le temps d'un petit "arroz con pollo" et nous décidons de faire un tronçon de la route en stop, étant donné que les habitants nous indiquaient qu'il n'y avait pas de transport en commun pour Cusco avant le soir. Notre pouce n'eut que peu de succès... Après deux heures infructueuses, on se résigne à prendre un billet de bus pour Cusco.
On flâne dans la petite ville. Le soir tombant, on sent à la fraîcheur de la bise que nous sommes maintenant bien loin du désert de Nazca et de sa chaleur aride. On décide d'investir dans une couverture polar, qui nous sera bien utile la nuit venue, le car arrivant avec deux heures de retard.
Malgré le confort assez relatif du bus, je parviens à m'endormir, pour ouvrir les yeux seulement à l'aube. Nous sommes dans des montagnes verdoyantes aux formes toutes plus découpées les unes que les autres. Virage à gauche, virage à droite, de part et d'autre le paysage me coupe le souffle. Plus moyen de m'endormir !
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Les montagnes se dessinant dans le matin |
Avant d'arriver à Cusco, nous traversons de vastes terres cultivées. Il est tôt, et pourtant des paysans s'affèrent déjà à charger des légumes ou à déplacer des troupeaux de vaches. Des cochons noirs et des volailles en liberté errent ça et là. Nous passons au moins devant 1000 petites fermes, encerclées de quelques ares de terre.
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Paysans déjà au travail |
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